Les problèmes à adresser sur la situation des réfugiés à Choucha
Le camp de réfugiés de Choucha situé environ 6 à 7 km the la frontière tuniso-libyenne à Ras Jeddir est une conséquence directe de la guerre libyenne en 2011.
Le 19 juin 2017, l’intervention militaire au camp sans une direction ni des pistes de solutions alternatives reflète les réalités des échecs des Nations Unies et l’abandon du camp. Les habitants du camp veulent une relocalisation dans un tierce pays, plutôt qu’une intégration en Tunisie, parce qu’ils ont plusieurs raisons pour refuser l’intégration locale. En effet, le 30 juin 2013, il y a eu fermeture du camp et cela avait pour conséquence de laisser des réfugiés du camp sans protection de leurs droits fondamentaux. Il n’y a pas eu des réponses aux questions autour du manque de pratiques légales pour la défense des droits humains fondamentaux dans le pays, en raison du UNHCR qui s’occupe du camp et sont responsables des humains dans camp.
Il faut aussi plaider pour une justice pour les 7-8 ans de marginalisation subie par les réfugiés. Il faut se demander où est l’empathie morale pour les réfugiés de Choucha. Pourquoi n’y a-t-il pas de méthodes ou moyens pour défendre ces cours d’action, pour promouvoir les valeurs et les principes de la déclaration des droits humains universels? Où sont ces valeurs morales et éthiques, qui sont essentiels pour la civilisation humaine? Toutes les campagnes menées pour remédier à la solution se sont dissous, parce qu’il n’y a pas eu de propositions de solutions durables à long terme. Au lieu, les réfugiés ont été laissés seuls face à leurs problèmes, face au sort qui les attend. Cependant, ce ne devrait pas être le cas, car les 7-8 ans de résistance sans ressources ou appui externe ont prouvé qu’il doit y avoir une réelle responsabilisation devant ce problème.
Alors que nous rappelons les conditions inhumaines qui existent depuis toutes ces années, et comment la plupart des organismes nationaux et internationaux ont mis de côté cette question et l’existence de ces personnes en les relayant dans le centre de jeunesse à Marsa sans procédures déterminées préalablement. Comment est-ce acceptable que des gens dans le camp ne bénéficiaient pas d’aide juridique? Avant la fermeture officielle du camp, les gens étaient abandonnés sans assistance humanitaire; cela les affaiblit nécessairement psychologiquement et les épuise énormément. Ainsi, ce sont des personnes qui ont beaucoup souffert qui continuent à souffrir au camp à cause de plusieurs conditions inhumaines, sans pour autant identifier le fait que ces réfugiés ne sont pas arrivés en Tunisie ou la Marsa par libre choix.
La demande de relocalisation hors de la Tunisie sont dirigés vers le UNHCR et les communautés internationales, car ce sont les responsables de la situation. Avec tout le respect pour les efforts faits avec les programmes d’intégration en Tunisie, on se demande s’il y a des exemples concrets de personnes ayant passé par Choucha qui ont eu une intégration réussie?
Pour donner suite à toutes ces constatations sur les organismes non gouvernementales et l’échec humanitaire qui nous place sans ressources ni appui, ceux qui sont encore dans cette précarité et demandent encore une relocalisation à un pays avec un système d’intégration efficace des demandeurs d’asile et les réfugiés.